Comment fonctionne la photogrammétrie par drone ?

Commençons par une définition de la photogrammétrie par drone, C’est une méthode de scan 3D par photographie. Datant depuis 1849, ce procédé a sûrement pris son envol dans l’industrie ces dernières années.

La photogrammétrie par drone permet de recopier des objets ou des environnements réels virtuellement. Par le biais de nombreuses photographies, des algorithmes se baseront sur les pixels communs de toutes les images afin de reconnaître la géométrie de l’espace.

Comment ça fonctionne-t-elle ?

Contrairement à la technologie du scanner laser, la photogrammétrie requière un investissement bien moins important. Dans la plupart des cas un appareil photo est suffisant Pour les endroits les plus inaccessibles, vous pourrez utiliser un drone.

Dans cet article, nous allons définir les 5 étapes clés du processus de photogrammétrie :

1- Première étape : la prise de photo

Cette étape consiste à photographier l’objet à scanner sous tous les angles possibles. Selon les besoins et la grandeur, le nombre de clichés peut varier aisément entre 50 et plus de 2000 prises.

2- Deuxième étape : la correspondance des images

Par la suite, de puissants algorithmes qui sont présents dans les logiciels de photogrammétrie retrouvent les pixels communs de chaque photo. Aussi, le logiciel analyse et retrouve les points caractéristiques de chaque image qui lui permettant de mettre en relation les différentes prises de vues.

3- Troisième étape : le nuage de points

Une fois tous les pixels communs ont été retrouvés, l’ordinateur analyse les images pixel par pixel afin de déduire leur position dans un espace virtuel. Cela va générer un nuage de points partiellement représentatif de l’objet ou l’environnement original.

4- Quatrième étape : le maillage

Cette étape consiste à assembler tous les points entre eux pour former des triangles (on appelle cette opération la triangulation). Cela va permettre de créer la surface de l’objet et d’obtenir un résultat plus concret.

5- Cinquième étape : la texture

Une fois le maillage réalisé, il est faisable de réutiliser les différentes photos et ainsi les coller sur l’objet 3D. Ce choix vous amène à une reconstitution fidèle et réaliste puisqu’il reprend parfaitement les éléments de vos prises de vues comme les couleurs ou les matières.

Les variables nécessaires de la photogrammétrie par drone

Nous avons vu ensemble toutes les étapes nécessaires à une bonne photogrammétrie. Néanmoins, son usage nécessite un sérieux irréprochable pour obtenir un travail de qualité

L’utilisation d’un bon appareil photo

Comme évoqué précédemment, la photogrammétrie requière un investissement peu conséquent par rapport au scan laser. En effet, restituer au mieux l’objet ou l’espace que vous souhaitez nécessite l’utilisation d’un appareil photo de très bonne résolution.

La résolution

Une grande précision est obligatoire pour avoir une photogrammétrie. Il faut donc privilégier les appareils qui délivrent, au minimum, 8 à 10 mégapixels.

Le format

Il faut Privilégier toujours des formats non compressés pour éviter la perte de pixels et de données si cruciales à la bonne reproduction 3D.

La prise de vue

C’est un critère très important. Votre appareil photo doit pouvoir réaliser des photos en grand angle.

La luminosité

Comme toute photo, et plus spécialement quand vous avez besoin de photogrammétrie, lalumière joue un rôle important.

Les drones

Pour réaliser des scans 3D de grandes ampleurs, optez pour des prises de vues aériennes. Il y’a quelques années, cette tâche était faite à l’aide d’hélicoptères ou d’avions. Aujourd’hui, les drones se sont démocratisés et nous facilitent la tâche.

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